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Le Pays Dinannais
1 juillet 2015

Le combat du peuple grec est le nôtre !

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Une de l'Humanité du 2 juillet 2015

La communauté Européenne a été fondée sur des bases de paix, d’humanisme, de respect mutuel. Force est de constater que nous n’en sommes plus là.

Depuis quelques décennies la finance a pris le pas, puis le pouvoir pour imposer aux peuples européens et bien au-delà une guerre économique qui ne dit pas son nom.

Souvenons-nous, en 2005, nos parlementaires d’alors, consultés à titre indicatifs, étaient très majoritairement pour le OUI au projet de modification de la constitution  européenne. Devant la mobilisation populaire et la large diffusion d'un texte resté jusque-là quasi-secret, le gouvernement d’alors finit par accepter que le peuple soit consulté par référendum. Le résultat fut sans appel : 54,68% de NON.

Les Irlandais, dont leur constitution exigeait que le peuple soit consulté, exprimèrent eux aussi majoritairement un vote NON. La plupart des peuples européens ne furent jamais consultés. Seuls leurs dirigeants en eurent le droit.

Par une pirouette politicienne, Sarkozy devenu Président de la République, avec la complicité du PS et d'autres, passa outre l’avis du peuple français. Hollande lui emboitât le pas sous la férule de la Chancelière allemande.

Ce fut ainsi le pouvoir absolu de la finance avec comme armées : la commission européenne, le FMI, la BCE ; en un mot ce qui a été appelé « La TROÏKA ». Le modèle européen en vigueur dès cette époque là n’a fait que combattre la démocratie. Aux peuples les plus en difficulté il fut appliqué le remède de l’austérité où les plus riches n’ont jamais été tant repus. Quant aux plus pauvres ils n’ont eu qu’à porter l’insupportable fardeau.

Pour le cas particulier de la Grèce les gouvernements antérieurs ont tout accepté de la Troïka, y compris quand elle a imposé ses « Grands Commis formatés par le monde des banques» pour qu’ils viennent sur place diriger à leur place en Grèce.

Aux récentes élections, le peuple Grec a chassé ses gouvernants qui n’étaient plus que les marionnettes de la Troïka. Ce peuple a donc démocratiquement élu une Assemblée et par voie de conséquence un gouvernement avec un premier ministre Alexis TSIPRAS  pour faire une autre politique.

Pendant des mois la Troïka n’a pas négocié avec les élus du peuple grec ; elle a misé sur un pourrissement de la vie de ce peuple avec l'objectif clair de faire plier son gouvernement ou de créer les conditions de son renversement par lepeuple.

Qu’auraient pensé les Français, en 1945, si une autorité extérieure à la France avait misé sur le blocage du programme de la Résistance (le CNR) et si, faute de résultat elle aurait tenté de ramener Pétain ?

En 2005, lors de la campagne pour le référendum français, la presse dans son ensemble, à part quelques exceptions, prenait pour des imbéciles tous ceux qui osaient exprimer autre chose que les valeurs prônées par quelques «super intelligents ».

Pour cette même presse cette fois, en 2015, contre la Grèce c’est carrément l’hallali, la curée pour rassasier leurs chiens.

Nous en sommes là aujourd’hui : contre toute attente prévue dans leur stratégie le premier ministre grec en appelle au peuple pour que, par référendum, ce peuple dise quelle est la politique qu’il attend et quel mandat il donne à ses dirigeants.

C’est la première fois dans l’histoire de la communauté européenne qu’un dirigeant un pays pose une telle question. Il aura fallu attendre 2015 mais c’est fait et çà doit continuer.

Laissons le peuple grec s’exprimer démocratiquement par son référendum et soutenons-le afin que son choix soit respecté par tous.  Il en va pour nous, tous les peuples qui aspirent à vivre librement dans la démocratie, du respect de notre propre souveraineté à venir.

(Point de vue exprimé par sa section PCF DINAN)

Parmi d’autres organisations et associations, le PCF appelle au rassemblement à Saint Brieuc autour du texte suivant :

" Les politiques d'austérité imposées au peuple grec par l'Union  Européenne et la finance ont plongé le peuple grec dans la misère.

L'Europe de la finance et le FMI veulent faire plier la Grèce pour pouvoir imposer l'austérité à tous les peuples d'Europe

Oui à la démocratie ! Non à la dictature de la Finance 

Le combat du peuple grec est le nôtre ! "

Signataires: l'Union Dep. CGT,  la FSU 22,  Solidaires 22,  Attac 22,  le Front de Gauche (PCF, Ensemble, Parti de Gauche), le NPA, et des citoyens briochins 

 

Jeudi 2 juillet à 17H30

Rond point d'AGHIA-PARASKEVI,

( Ville grecque située dans la banlieue d'Athènes et Jumelée avec Saint-Brieuc) 

Ce rond-point est au bas du Boulevard Sévigné

au croisement avec le viaduc de Toupain.

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